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Pages A propos Categories Humour Non classé Nouvelle Poesie Archives juin 2010 mai 2010 avril 2010 mars 2010 janvier 2010 novembre 2009 juillet 2009 juin 2009 mai 2009 avril 2009 mars 2009 février 2009 Rechercher Liens Créer un Blog unBlog.fr Méta Inscription Connexion Pourquoi cet espace ? Qui lui a donné vie ? 18 février Classé sous Non classé par Frédéric | 6 commentaires Pour des raisons de facilité de mise en page, Ce blog a migré ici ! Je vous propose de venir y retrouver tout le contenu qui a été dupliqué ainsi que les nouveautés. Je vous propose aussi de venir y poser vos commentaires et de m’y joindre si vous avez des envies de collaboration ou de poser un texte particulier sous couvert d’anonymat. Bonjour, tous… j’ai l’agréable mission de vous présenter le patron! Détendez vous et écoutez… Fred est né en mars 2007 sur un jeu virtuel, Second Life, moyen de se distraire de la cinquantaine qui approchait à grands pas. Sa grande passion, à l’époque, était de rencontrer tous ces gens qu’il n’avait jamais rencontré en 25 ans de travail, seul, de nuit. Il en a rencontré… de tous les sexes, de toutes les nationalités, de toutes les confessions… des imbéciles, des pervers, et même des gens normaux… en apparence. Très vite, il a compris que cet univers virtuel était ce qu’il pouvait trouver de mieux pour échanger les tranches de vie qu’on garde souvent pour soi, mal assumées, dérangeantes. Au sein d’un groupe d’amis, il devient calinologue, avec divan, bureau et plaque sur la porte de sa paillote. Ça lui permet d’assouvir son penchant pour les femmes et de rencontrer des personnes qui vont le suivre très longtemps, et l’aider à faire éclore un nouvel être, sympathique, empathique, plus à l’écoute des autres. Le virtuel devient réalité assez vite, certaines rencontres se concrétisent en belles amitiés. Désireux de faire plaisir, il se met à écrire des douceurs qu’il fait rimer . Quand on le félicite, il ne réalise pas qu’il peut avoir un quelconque talent… mais il expose néanmoins ses écrits sur ce monde virtuel, avec un certain bonheur. Les rencontres se suivent, de tous types, des humbles aux cœurs énormes, des artistes de tout poil, et un jour, il participe à ce concours de poésie chez Sasha. Et finit premier ! Le cercle des connaissances s’élargit aux blogs avec encore de superbes rencontres. Il prend gout à l’écriture pour divertir ses visiteurs. Malheureusement… son blog originel ne peut pas accueillir tous les styles; il faut n’y point publier de choses trop sensuelles sous peine de se voir signaler à l’hébergeur qui va parfois jusqu’à fermer l’espace importun. Ce blog est donc destiné à recevoir ce dont l’autre ne veut pas. Vous y êtes invités, vous, sa famille de l’internet, à y venir vous promener et déposer ce que vous auriez envie d’y voir publier. La virtualité permet bien des choses… voyons voir où tout ça nous mène. Ces articles ont été créés pour Mozilla Firefox et c’est donc avec cette famille de navigateurs qu’ils ressemblent à ce que je voulais. Loin de moi l’idée de critiquer tel ou tel, mais il existe encore des navigateurs qui ne respectent pas les standards. Notez que vous pouvez m’écrire pour me demander les mots de passe des articles verrouillés… à condition de prouver que vous êtes bien majeur. Une nuit de pleine lune … 7 juin Classé sous Nouvelle par Frédéric | 2 commentaires Allongé dans le noir, il n’ose plus respirer, terrifié. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas senti cette sensation étrange, très longtemps, et elle lui fait peur. Ce n’est pas qu’il craigne pour lui, rien ne lui est jamais arrivé de douloureux ou de désagréable, au contraire. Il sait qu’il va se sentir vivant comme jamais, les muscles puissants et les mouvements souples, les sens exacerbés et l’esprit clair. Non, il craint pour Cathie qui dort dans la chambre d’à coté. Il voudrait lui crier de s’enfermer, de fuir, mais il ne peut déjà plus parler. Sa mâchoire bouge seule, c’est étrange. Ses membres se déforment. Il touche son bras et il a simultanément le contact de la fourrure sous ses doigts et… de ses griffes sur son bras. Il n’insiste pas car il les sait tellement acérées qu’elles risquent de le blesser. Son souffle est différent aussi et la pièce s’éclaire tandis que ses yeux deviennent plus sensibles. Il fronce le nez et les odeurs l’assaillent, l’envahissent; que c’est bon de retrouver cette forme. Ses oreilles ont atteint leur taille idéale et il entend tout, et surtout cette respiration apaisée qui lui vient au travers de la cloison. Malgré lui, il pousse un long feulement rauque, passe sa langue sur ses… babines, heureux de retrouver ses longues canines. Un bruit de pas dans le couloir lui apprend que Cathie est levée; il entend ses pieds nus sur la moquette, il sait la localiser, ses oreilles se dressent. Il glisse hors du lit tandis qu’elle appelle dans le silence: « Fred ? C’était quoi ? Tu as entendu ? » Elle est derrière la porte, elle hésite; lui est immobile au milieu de la chambre. La poignée tourne: « Fred ? » Il a rentré ses griffes au maximum et pris son poignet pour la tirer un peu violemment. Il est probable qu’il ne se contrôle pas aussi bien avec ce corps si parfaitement prédateur. La réaction est inattendue mais tellement logique: elle se raidit et cherche à lui échapper, la bouche grande ouverte sur un cri qu’elle ne peut pousser tant elle suffoque. Il la plaque contre lui, le visage contre son torse, fermement. Elle reste immobile et il craint un instant qu’elle n’ait un malaise. Et puis elle reprend son souffle brutalement et parle d’une voix brisée: « Fred ? » Brave petite, elle a vite repris le dessus. Il desserre son étreinte sur son poignet qu’elle ramène sur sa poitrine dans une tentative de se protéger. Il prend le temps de respirer et il ne trouve pas vraiment de peur dans son odeur. Non, pas de peur, mais un mélange de parfum de savon et quelque chose de très féminin qui fait naitre en lui des souvenirs. Sans vraiment le comprendre, il a perçu cette odeur déjà, chez son amie, hier soir, au moment du bonsoir, quand elle s’était lovée contre lui. Il essaye de parler pour la rassurer et elle doit comprendre le mélange de mots et de grognements car elle se calme et cesse de vouloir fuir. « Mon Dieu, Fred ! Que t’arrive-t’il ? » Il gémit, Cathie avance la main vers son visage, touche le pelage sur sa joue et suit la mâchoire. Malgré lui, il a ce réflexe de lui lécher la main. La part d’humanité qui lui reste le trouve stupide mais la part d’animalité aime ce contact. Elle prend son visage entre ses mains et explore doucement. Il glisse sa gueule contre son torse tandis qu’elle commence à le gratter entre les oreilles. C’est tellement incongru qu’il devrait me rebeller mais il se laisse faire avec délice. Elle passe ses doigts dans l’épaisse fourrure du dos, jouant et appréciant la douceur, y plonge son visage. Tout ça semble très naturel pour elle, à mi-chemin entre le chien attentif et l’ami joueur, elle ne montre plus aucune crainte et le caresse partout. Elle s’arrête un moment sur la patte dont il cherche à rentrer les griffes, détaille chaque doigt. Posant sa patte sur son torse, elle interroge: « Tu ne me ferais pas de mal, dis ? » Il ne le ferait pas, non, mais sa patte descend lentement, déchirant la nuisette et laissant des sillons rouges sur sa peau. L’odeur du sang le réveille. Sa nervosité ne passe pas inaperçue et Cathie se colle contre lui en parlant doucement, mais précipitamment. Il frissonne et ses babines se retroussent sur les crocs brillants de salive. Sa respiration s’accélère, ses pupilles s’étrécissent, il grogne sourdement. Son esprit est tendu vers la jeune femme qui se presse contre son pelage, mi-animal, mi-humain, il oscille dangereusement entre deux mondes, hésite entre deux faims. Elle passe sa petite main sur son crane, entre ses oreilles, tout en continuant à lui parler: « Fred, Fred, écoute moi ! Je ne sais pas ce qui t’arrive mais je suis ta Cathie, la même, ne bouge pas ! ». Elle cri